Les Chevaux à bascule de François Aeby

En arrière, en avant. En arrière vers le berceau,en avant vers lear West ou l’eldorado. Les enfants pas trop sages apprennent le difficile métier de grandir sur le cheval à bascule, deux poings serrés sur la bride de bois, galopant au salon dans la forêt de gommiers et de yuccas, soulevant à hue et a di la poussière d’une pile de magazines mal lus, buttant , les yeux ronds, contre les jambes de la planche à repasser avent de sentir, dans un souffle amidonné, le courroux d’une voix pourtant amie , celle de sa maman.

En cette veille de Noël 2003, François Aeby fait revivre les chevaux de son enfance. Sur le modèle du cheval à bascule qui ruait dans le paddock familial, il en crée cinq. Leur nom et leur robe ne sont pas choisis au hasard. Ils correspondent aux chevaux -véritable ceux-là que l’artiste a vu s’épanouir sous le regard de Teddy, son père,dans l’enceinte du champ-sur-Roc. à Posieux. Ils s’appelaient Brin d’avoine, Etzel, Sixty-Six, Racker et Jim.

Ces cinq modèles sont le fruit d’une collaboration art-artisanat, et réciproquement. François Aeby a trouvé auprès de la Croix-Rouge fribourgeoise des partenaires enthousiastes. Pièce après pièce, les chevaux ont été fabriqués et assemblés dans le cadre d’un programme de formation pour requérants d’asile, sous la conduite de Raoul Gally, responsable des programmes, et de Christophe Dind, maître socioprofessionnel et chef de l’atelier WorldWood.

Ces chevaux sont fabriqués à l’ancienne sur le modèle fourni par François Aeby. le Corps est n Bois massif, la queue en crin véritable. Ils sont livrés en caisse – en box ! avec litière et sac d’avoine.

Chaque exemplaire est peint et signé par l’artiste. Il est doté d’un passeport , comme pour un grand voyage. Et dans le box cinq sérigraphies renvoient à tous les chevaux de la série.

Pour chaque cheval vendu, l’artiste s’engage à remettre une partie du produit à l’atelier de menuiserie WorldWood de la Crois-Rouge fribourgeoise.


La Liberté

La renaissance des chevaux à bascule

En cette période de Noël, François Aeby fait revivre les chevaux de son enfance. Il a créé cinq chevaux à bascule sur le modèle de ceux qui ruaient le paddock familial. Leur nom et leur robe ne sont pas choisis par hasard, ils correspondent aux véritables chevaux que l’artiste a vu s’épanouir sous le regard de Teddy, son père, dans l’enceinte de Champ-sur-Roc, à Posieux. Ils s’appelaient Brin d’Avoine, Etzel, Sixty-Six, Racker, et Jim. Basé à la rue des Epouses 9, à Fribourg, où il possède son atelier-galerie, François Aeby a trouvé un partenariat auprès de la Croix-Rouge fribourgeoise. Ainsi, pièce après pièce, les chevaux ont été fabriqués et assemblés dans le cadre d’un programme de formation pour requérants d’asile, sous la conduite de Raoul Galley, responsable des programmes, et de Christophe Dind, maître socioprofessionnel et chef de l’atelier WorlWood.
Ces chevaux sont fabriqués à l’ancienne sur le modèle fourni par François Aeby. Le corps est en bois massif, la queue en crin véritable et chaque exemplaire est peint et signé par l’artiste. Comme pour les grands voyages, il est doté d’un passeport, et dans le box, cinq sérigraphies renvoient à tous les chevaux de la série. Cette action est caritative : pour chaque cheval vendu, l’artiste s’engage à reverser une partie du produit à l’atelier de menuiserie WorlWood de la Croix Rouge fribourgeoise. JPe